Madame Roselyne Bachelot, ministre de la santé en exercice au moment des discussions à l'Assemblée nationale sur le projet de loi à l'origine du développement professionnel continu, a fait des promesses aux médecins lors du Medec 2009, salon dédié aux médecins généralistes, concernant le développement médical continu.

Pour la ministre de la santé, « les professionnels auront toute leur place pour définir les priorités dans la mise en place de ce développement professionnel continu » et « il n'est pas question d'étatiser ». Le développement professionnel continu (DPC)  « devra être entièrement organisé par la profession ».

L'obligation de développement médical continu pour les praticiens a été faite pour garantir la qualité de la pratique médicale et repositionner le système de formation médicale continue (FMC) et l'évaluation des pratiques professionnelles (EPP) sur un versant plus évaluatif.

Le dispositif institutionnel sera simplifié et les professionnels de santé assureront, dans une large mesure, le fonctionnement du nouveau dispositif.

Les fonds publics dédiés au DPC seront placés dans un fonds unique pour limiter les guichets et les procédures auxquels sont soumis les organismes de formation.

La ministre de la santé a usé du terme « professionnel de santé » plutôt que d'utiliser le terme « médecin » en s'appuyant vraisemblablement sur les propres termes du projet de loi. Les promesses sont donc faites à titre général.
Ce texte n'est malheureusement pas disponible sur le site du ministère de la santé, comme le sont la plupart des discours des discours officiels.

« Quand on peut accomplir sa promesse sans manquer à la justice, il faut tenir sa parole », ce précepte de Confucius sera-t-il repris par Roselyne Bachelot ?

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